Second discours (…), Sur le jugement de Louis Capet, prononcé à la Convention nationale, le 28 décembre, l’an 1er de la République.

Edition à la date de l’originale. Après un premier discours prononcé le 3 décembre 1792, Robespierre remonta à la tribune le 28 pour donner cette seconde intervention plus détaillée et plus développée. Il s’oppose énergiquement à la proposition d’un député girondin de demander aux assemblées primaires la ratification du jugement de Louis XVI. « Je ne vois dans ce prétendu appel au peuple qu’un appel de ce que le peuple a voulu, de ce que le peuple a fait, au moment où il déployait sa force, dans le seul temps où il exprimait sa propre volonté, c’est-à-dire dans le temps de l’insurrection du 10 août ». Le discours de Robespierre est suivi de 2 extraits des journaux de Gorsas et Brissot dans lesquels Robespierre est violemment attaqué et réfuté. L’imprimeur-librairie Pierre-Jacques Duplain (1742-1820?) un temps proche de Robespierre à son arrivée à Paris (1784), devint membre de la Société des amis de la Constitution, proche de Danton, puis membre du club des Cordeliers, administrateur de police de la section de Marat et juré au Tribunal Il fut arrêté à deux reprises en août 1794 puis en juin 1795 comme « terroriste ». Selon l’édition Velay des discours de Robespierre (p. 223), il s’agirait de la deuxième édition donnée immédiatement à la suite de celle de l’Imprimerie Nationale. (Martin & Walter, 29526.34). Bon exemplaire, bien conservé, grand de marges.