MENDELSSOHN (Moses)

Phédon, ou Entretiens sur la spiritualité et l’immortalité de l’âme (…). Traduit de l’allemand par M. Junker.

Paris, Saillant et Bayeux, Lepelley, 1772.

In-8, plein veau marbré de l'époque, dos à nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges, (4), xxiv, 342, (2) p., planche frontispice gravée.

Edition originale de la traduction française par G.-A. Junker. L’œuvre majeure de Moses Mendelssohn, principal représentant de la « Haskala », mouvement culturel juif européen influencé par les Lumières. L’essai est précédé d’un « avertissement » sur l’auteur donné par le traducteur, d’une préface de l’auteur et d’une « Vie de Socrate ». Planche frontispice d’après Monet, gravé par Ménil. Le traducteur signale que les « remarques ajoutées à la Vie de Socrate ne se trouvent pas dans l’originale allemande » et qu’elles proviennent de l’édition anglaise imprimée à Paris. L’essai est composé de trois dialogues à la manière du Phédon de Platon, à partir de la correspondance de Mendelssohn avec son ami Thomas Abbt. « Ami de Lessing, grand-père du musicien Félix Mendelssohn, ce disciple de Leibniz, dont il tente de concilier la philosophie avec la pensée juive, connut la célébrité à la suite de cette publication. Reprenant le célèbre dialogue du même nom dans lequel Platon met en scène les derniers instants de Socrate, ce Phédon se propose d’accommoder les preuves métaphysiques de Platon au goût de son siècle et met dans la bouche de Socrate des arguments qui sont ceux de Descartes ou de Leibniz » (Jean Blain, in « Lire », 2000). (Cohen, 386. Fürst, II, 361. Szajkowski, ‘Franco-Judaïca’, n°1625). Restauration à un mors et une coiffe. Rousseurs éparses. Bon exemplaire, relié à l’époque.

Disponible à la précommande. Les frais de livraison seront calculés dans les jours prochains et un nouveau devis vous sera proposé par nos soins avant passage de la commande et paiement.

400

Ref 37867

1 disponible à la précommande