BARBIER D'AUCOUR (Jean)

Sentimens de Cléante sur les entretiens d’Ariste et d’Eugène. Quatrième édition revue & augmentée : où l’on a joint deux Factums du même Auteur, pour Jacques le Brun.

Paris, veuve Delaulne, 1730.

In-8, plein veau moucheté de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés, pièce de titre de maroquin rouge, xxj, (3), 494, (2) p.

Quatrième édition en deux parties, l’édition définitive suivie du factum concernant une erreur judiciaire: Jacques le Brun domestique injustement accusé d’avoir assassiné sa patronne fut torturé à mort par la justice avant qu’on ne découvre le véritable coupable du meurtre, cause qui permet à l’auteur de protester avec véhémence contre l’iniquité de la justice son temps. Issu d’une famille pauvre originaire de Langres, Barbier d’Aucour devint avocat et précepteur. L’ouvrage prend parti pour les jansénistes sur la question de la langue française, du « bon usage » et du « bel esprit » en réfutant les ‘Sentimens de Cléante’ du jésuite Bouhours qui critiquait Port-Royal. « Après les ‘Lettres provinciales’ le seul livre polémique, dit La Harpe, qui ait assuré à son auteur une réputation qui a duré jusqu’à nous et l’ouvrage en est digne. C’est ce que la critique a produit de meilleur dans le XVIIe s. En indiquant l’erreur, il y substitue la vérité (…). Il pense juste et écrit bien. Il varie son ton à proportion des objets et sa plaisanterie est fine autant que sa raison est solide et lumineuse » (Peignot, ‘Manuel du bibliophile’, p. 186). Très bon exemplaire, frais, bien relié à l’époque.

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Ref 33327

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