ROUSSEAU (Jean-Jacques) - [LE GRAND (Louis)] ou LEGRAND

1- Censure de la Faculté de Théologie de Paris, Contre le Livre qui a pour titre, Émile ou De l’Éducation – Determinatio sacræ facultatis parisiensis, Super Libro cui Titulus, Émile ou De l’Éducation. Paris, Pierre Alexandre Le Prieur, 1762. 214 p., (2) p. d’errata. 2- Lettres intéressantes aux amis de la Vérité (Observations sur quelques articles de la censure de la Faculté de Théologie de Paris contre le livre intitulé: Emile ou de l’Education…).. S. l. [Paris], 1763. (2), 11 p., 16 p., 32 p. 18 p. et 44 p.

2 ouvrages reliés en un volume in-4 (250 x 192 mm), veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, filets d'encadrement à froid sur les plats, pièce de titre de maroquin bordeaux, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges.

1- Edition originale officielle de format in-4°. La ‘Censure’, rédigée par l’abbé Louis Le Grand, docteur de Sorbonne qui devint censeur royal, où sont réfutées point par point cinquante-huit propositions relevées dans L’ ‘Emile’ par la Faculté de théologie de Paris. Texte français et traduction en latin sur 2 colonnes juxtalinéaires. La « censure » est précédée d’une préface qui récapitule les circonstances qui décidèrent l’examen de l’ouvrage de Rousseau et du discours de Jean-Clément Gervaise, syndic de la faculté de théologie. La Censure a été achevée le 20 août 1762; l’archevêque de Paris condamna L’ ‘Emile’ par un mandement du 28 août. De son côté, dès le 9 juin, le parlement avait ordonné que le livre, jugé « impie et dangereux », soit lacéré et brûlé de la main du bourreau et que son auteur soit décrété de prise de corps. Rousseau dut fuir seul, avec l’aide du maréchal de Luxembourg. Proscrit de France, mais aussi des Pays-Bas, de Genève et de Berne, il se réfugia à Yverdon chez son ami Daniel Roguin. (Peignot, ‘Livres condamnés au feu’, II, p. 94. Monod, p. 563. Conlon, ‘Rousseau’, n° 236). 2- Edition originale in-4°. Recueil de huit lettres, réponses aux critiques qu’avait publiées le journal janséniste « Les Nouvelles Ecclésiastiques » pour critiquer la censure contre l’Emile et ses auteurs. La première lettre est de l’abbé Gervaise, alors syndic de Sorbonne, qui avait déféré l’Emile devant la Faculté de Théologie. Les six suivantes sont de l’abbé Le Grand (cf. ci-dessus); la huitième et dernière est anonyme. Elles sont datées du 1er au 11 juin 1763. Coiffes et coins usés. Quelques épidermures. Bon exemplaire, grand de marges, intérieur très frais.

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850

Ref 38867

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