ROUGET DE LISLE (Claude Joseph)

Essais en vers et en prose

Paris de l’imprimerie P. Didot l’aîné en 1796.

In-8 (200 x 120 mm), demi-veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments cloisonnés de filets droits et festonnés ainsi que d'un fer spécial répété au centre, pièce de titre de maroquin rouge, plats de papier havane raciné, 157 pages, (1) pages bl., planche gravée gravée par Richomme et 5 pages entièrement gravées de partitions: paroles et musique ("Chant de l'Hymne à l'Espérance").

Edition originale de librairie de « La Marseillaise », l’un des rares exemplaires enrichis d’un envoi autographe de l’auteur. Ce recueil d’œuvres de Rouget de Lisle contient aux pages 57-58 le « Chant des combats, vulgairement l’Hymne des Marseillois », première publication de « La Marseillaise » en librairie et première attribution imprimée à son auteur. Composé en avril 1792, le chant fut d’abord imprimé anonymement à Strasbourg par Levrault, sous la forme d’un feuillet de quatre pages destiné à être distribué, avant de paraître ici pour la première fois, sous le nom de son auteur et dans sa première version intégrale. « La Marseillaise » a été composée dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 à Strasbourg par Rouget de Lisle, alors capitaine du génie, à la demande du maire de la ville de Dietrich, qui souhaitait une musique patriotique pour galvaniser l’armée du Rhin. Quelques semaines plus tard, des volontaires marseillais s’en emparèrent et la chantèrent avec enthousiasme en marchant vers Paris, ce qui lui valut son nom définitif. Adoptée officiellement comme hymne national par la Convention le 14 juillet 1795, « La Marseillaise » incarna dès l’origine l’élan révolutionnaire, la défense de la patrie et l’unité du peuple. Exemplaire enrichi d’un important ex-dono autographe signé « Mr Delisle au citoyen Cailhava »: Jean-François Cailhava de L’Estandoux ou d’Estendoux (1730-1813), auteur dramatique, poète et critique français qui eut son heure de gloire. À ce jour, cinq exemplaires de ce titre comportant un envoi autographe de Rouget de Lisle ont été recensés. Celui-ci constitue un sixième exemplaire, resté jusqu’alors inconnu, vraisemblablement en raison de sa discrète inclusion dans un volume collectif d’œuvres diverses reliées à l’époque. Contient en tête: 1 – SCEVOLE (Denis Robin de), Ambigu littéraire ou tout ce qu’il vous plaira. Par M. D. ***. A Londres, et se trouve à Paris, chez P. de Lormel, 1782. Edition originale. 2 – CUVELIER (Jean-Guillaume Antoine), Mes riens. Mélanges en prose et en vers (…). Paris, Leprieur, 1806. Edition originale imprimée sur papier bleuté, première partie. 3 – CAHAISSE (Henri-Alexis), Mémoires de Préville. Paris, F. Guitel, 1812. Orné d’un portrait frontispice de Préville d’après Couché. Quelques petits accrocs et d’habiles traces de restauration au dos. Très bon exemplaire, bien relié à l’époque, bien conservé.

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