VERDOT (Jean Maurice)

Notice Historique sur L’Hôtel Carnavalet.

Paris, chez l'Auteur, Hôtel Carnavalet, (...) et chez les principaux libraires, 1838.

Petit in-8 (175 x 105 mm), demi-veau acajou, dos orné d'un décor romantique de compartiments garnis d'un jeu de filets estampés au noir en place des nerfs et d'un fer spécial au centre, palettes dorées en tête et pied, titre doré (reliure de l'époque), 71 pages imprimées et 43 feuillets sur papier fort interfoliés, contenant des annotations et corrections autographes en regard du texte imprimé à modifier.

Édition originale. Exemplaire de l’auteur avec des ajouts manuscrits autographes, dont certains inédits, en vue de la publication d’une seconde édition corrigée et augmentée qui ne paraîtra que 27 ans plus tard, en 1865, chez Aubry. Ce volume semble être le manuscrit (ou une des dernières versions) de la seconde édition destinée à l’éditeur. L’auteur, Jean Maurice Verdot (1807-1871), était directement lié à l’histoire de l’Hôtel Carnavalet. Il retrace la construction de l’édifice, attribuée à Pierre Lescot, ainsi que les transformations successives opérées par François Mansart, Gérard van Opstal, et Pierre Goujon. Verdot évoque également les anciens propriétaires de ce prestigieux hôtel particulier. En 1846, l’Hôtel Carnavalet, alors occupé par l’Institution Liévyns, était menacé de destruction. Acquis par l’auteur, Jean Maurice Verdot, il devint le siège de sa propre institution, servant de pension aux élèves du Collège Charlemagne jusqu’en 1866. Par la suite, à l’initiative du Baron Haussmann, l’hôtel fut racheté par la ville de Paris pour être transformé en musée Carnavalet, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Une note manuscrite page 67 indique: « Au mois d’août 1846, M. Verdot, Chef de l’Institution qui occupe depuis 1829 l’hôtel Carnavalet, devint à son tour le propriétaire de cette intéressante maison. C’est dire assez qu’il avait suivi avec amour sa pensée première. Il a donc acquis le droit d’ajouter aujourd’hui un chapitre à cette notice dont la première édition depuis longtemps épuisée remontre à vingt-sept ans, en octobre 1838 ». On retrouve ce passage imprimé page 75 de l’édition de 1865.

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