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In-12, demi-maroquin rouge vif à grands coins, dos à nerfs janséniste, couverture conservée, xvi, 213 p. et (2) f., planches de portrait, dont frontispice.
Edition originale. Une des oeuvres principales de l’écrivain et journaliste guatémaltèque. Cet ouvrage documente en manifeste le premier attentat perpétré contre le président Manuel Estrada Cabrera en 1907, dans un climat politique tendu au Guatemala post-réformiste. À travers une reconstruction minutieuse des faits, il explore les motivations des conjurés (notamment les frères Ávila Echeverría, Valdés Blanco et lingénieur Baltasar Rodil), leurs réseaux, les modalités de lattentat, et lissue tragique de la tentative. Cet ouvrage constitue une référence essentielle pour la compréhension des débats révolutionnaires et anti-autoritaires dans la société guatémaltèque du début du XXe siècle. (Augusto Cazali Avila, ‘Bibliografía de Historia de Guatemala, siglo XX’, p.88). Exemplaire enrichi d’un premier tirage sur carte postale de la planche qui a servi à reproduire le frontispice et d’une lettre manuscrite aux initiales « E de V » gravés, signée en fin « Emilio » et datée de « Guatemala, Mayo 2 de 1907 ». Sur 4 pages, l’auteur s’adresse à sa fille et à sa famille pour leur faire ses adieux : « Cuando recibas estas líneas, ya habré muerto fue por salvar à mi Patria, y que sus adorados hijitos pudieran vivir en un país libre de tiranos Dile à mi mamaíta que estas líneas son también para ella. Adiós. Guardo hijitos siempre contigo esta carta última ». Bel exemplaire, très frais, bien relié. Exemplaire de l’auteur comportant sa signature autographe et son cachet.
700€
Ref 29727
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