[BERKELEY (George), JONCOURT (Elie de) traducteur]

Alciphron, ou Le petit philosophe ; en sept dialogues; Contenant une Apologie de la Religion Chrétienne contre ceux que l’on nomme Esprits-Forts.

La Haye, P. Gosse & J. Neaulme, 1734.

2 volumes in-12 (168 x 98 mm), plein vélin rigide de l'époque, dos titrés à la plume, (8), 372, (10) p. et (2), 218, (6), 133, (15) p., planche gravée dépliante de figures géométriques au tome I.

Première traduction française, par l’encyclopédiste Elie de Joncourt, d’ « Alciphron, or the Minute Philosopher », que Berkeley composa en 1729 à Newport (Rhode Island), ce qui en fait le premier ouvrage philosophique d’importance rédigé en Amérique du Nord. « Alciphron reprend le projet pascalien d’une apologie de la religion chrétienne contre ses critiques modernes. D’une haute tenue littéraire, l’œuvre est imitée des dialogues platoniciens. Parmi les quelques intellectuels qui s’y sont risqués depuis la Renaissance, Berkeley est un de ceux qui se sont le plus brillamment acquittés de cette tâche » (Pierre M. Bellemare, Univ. du Québec). Pour les historiens des idées, l’ouvrage possède une valeur considérable également par le débat qu’il suscita sur la question du déisme, en Angleterre avec Shaftesbury, Hobbes, Toland, Tindal, Collins, Mandeville, comme en France à travers Voltaire et ses détracteurs. Contient, en fin du second volume: « Essay sur une nouvelle théorie de la vision » (« Nouvelle théorie de la vision défendue et expliquée »), en pagination séparée. (France Littéraire, I, 286. Jessop, ‘A Bibliography of Berkeley’, 126b. Rochedieu, ‘Bibliogr. of French translations of English works’, 22). Papier uniformément bruni. Exemplaire bien relié en vélin rigide à l’époque.

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